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Compte rendu de la rencontre au CFJ du 15 septembre
Corinne Perthuis : Nous avons tous fait la même école : Le CFJ. Étudiants et anciens doivent davantage interagir autour d’un seul et même objectif : créer une dynamique pour soutenir ces jeunes qui restent d’excellents journalistes, défendre la presse et les valeurs de Philippe Vianet. C’est ce qui anime la plateforme CFJ alumni : rendre service aux anciens élèves du CFJ mais aussi aux jeunes diplômés pour faire en sorte qu’ils soient formés et restent dans la profession. C’est votre association. Elle sera ce que vous en faîte.
Stéphanie Lebrun : Même si nous ne sommes plus rue du Louvre, j’ai retrouvé l’esprit que j’avais connu lors de mes deux années d’étude au CFJ, à savoir la camaraderie, la fraternité, la solidarité, l’esprit collectif mais aussi cette exigence de rigueur et d’excellence.. Ce sont des valeurs qui me sont très chères et qui sont toujours importantes au CFJ. Nous souhaitons nous inscrire dans la continuité de l’esprit de cette école tout en nous engageant dans de nouvelles voies comme l’initiation au documentaire en deuxième année et le développement de projets avec des partenaires. Aujourd’hui, le CFJ fait partie de la Conférence des grandes écoles, l’EPEX (Paris Panthéon-ASSAS), Science-Po à Lyon, la Sorbone. Nous sommes également très sollicités pour intervenir à l’international.
Notre défi : rester toujours innovant.
Jean-Bernard Schmidt :
En revenant au CFJ, je me suis aperçu que j’avais été infidèle ! En fait, mes deux années au CFJ, je les ai adorées. Je me suis épanoui dans mes études et j’ai gardé des amitiés très fortes mais je n’ai pas remis les pieds au CFJ alors que j’ai donné des cours pendant 10 ans à Science-Po Paris et que je me suis beaucoup investi pour former les étudiants. En revenant ici, je me suis rendu compte que l’état d’esprit et les valeurs de l'école n’avaient pas changé. Cette volonté d’excellence, de rigueur et d’exemplarité dans cette profession se sentent encore dans les murs même si on n'est plus dans les mêmes de locaux.
Dans ce nouvel écosystème du journalisme qui a beaucoup évolué et qui est très concurrentiel, la performance du CFJ est encore plus notable pour maintenir cette excellence. Il faut innover et l’une des premières missions de l’école est de continuer à innover et de la faire rayonner . Cette année, nous ouvrons de nouvelles filières, de nouveaux médias, de nouvelles formes d’expression sans perdre de vue notre objectif : accompagner les jeunes journalistes dans le monde professionnel en leur donnant toutes les clés de la réussite.
En plus de faire rayonner l’école, nous allons lancer des projets collaboratifs avec des médias, des institutions et des groupements d’universités à l’international. Notre intégration à l’EPEX (établissement public expérimental) qui compte l’université Paris Panthéon Sorbonne, l’ école d’ingénieur EFREI, l’école de médiation culturelle IESA et l’Ina, va nous permettre d'unir toutes nos forces pour bâtir des projets ultra performants. Le CFJ conserve sa spécificité et son identité. L’idée est d’arrimer le CFJ à un regroupement d’institutions pour nous donner plus de moyens et d'accroître le rayonnement du CFJ en France et à l’international. Nous voulons aussi accueillir davantage d’étudiants internationaux dans l’école pour créer des passerelles avec le monde entier. Cette ouverture à l’international est fondamentale pour l’école et les étudiants.
Qu’attendez-vous des anciens élèves du CFJ ?
Stéphanie Lebrun : Que peut-on faire tous ensemble ? Nous sommes tous attachés à cette école et nous avons envie d’insuffler une nouvelle dynamique en s’appuyant notamment sur la plateforme CFJ alumni qui rassemble les anciens du CFJ et les nouveaux étudiants. Nous souhaitons la développer avec de nouveaux contenus, avec notamment la mise en ligne des travaux des étudiants, des portraits d’anciens élèves…Nous avons plein d’idées mais nous attendons des anciens qu’ils rejoignent le bureau des Alumni pour nourrir cette plateforme, pour nous aider à communiquer, raconter le CJF d’hier, d’aujourd’hui et de demain.
Intervention des jeunes étudiants : quels enseignements tirez-vous du nouveau concours sur la diversité ?
Stéphanie Lebrun : On constate une augmentation de la proportion des boursiers et une montée en puissance de l’alternance en deux ans. Faciliter l’accès au CFJ à des étudiants qui ne pourraient pas financer leurs études, va dans le bon sens. Nous avons besoin aussi d’aller vers eux, et nous comptons sur l’aide des anciens diplômés de tout âge pour y arriver.
Jean Bernard Schmidt : il nous faut parvenir à répondre aux demandes des médias en allant chercher les talents et les candidats qui viendraient d’un système qui manque de diversité.
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