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Décès Aline Réale - Vos témoignages
Nous avons appris en février dernier le décès d’Aline REALE, bien connue de nombreuses Promotions car elle a travaillé au CFJ de 1975 à 2004. D’abord assistante de la 1ère et 2e année, puis Secrétaire Générale de la rue du Louvre, Aline s’est consacrée chaque année à la mise au point du Concours d’entrée et à la réussite tout au long de l’année scolaire de chaque étudiant jusqu’au diplôme. Aline était d’un tempérament fougueux et généreux dont chacun se souvient. Elle avait déménagé à Dijon où elle est décédée le 22 octobre 2020. L’Association a recueilli vos témoignages sur Aline. Elle restera ainsi dans l’Histoire du CFJ à laquelle elle a grandement participé.
Michèle Martin a retrouvé une photo d'Aline au CFJ, rue du Louvre. C'était l'année 1991-1992.
Un grand merci à Michèle.
Laurence Serfaty (CFJ41 - 1988)
Aline Réale, c'est d'abord une voix, au bout du téléphone qui m'annonce le succès au concours du CFJ, une voix qui résonne encore aujourd'hui dans ma mémoire tant ce moment de passage a compté pour moi. Je me souviens de son bureau toujours ouvert, de son ton parfois sec qu'un œil rieur venait contredire, je me souviens de sa sensibilité quand l'instant se prêtait aux confidences. Je me souviens de son attention inlassable, de ses combats pour nous obtenir des stages, nous donner un coup de main pour des piges d'étudiants. A la fin des années 90, alors que l'école allait mal et que j'avais rejoint le comité des Anciens, nous avions beaucoup échangé sur l'enseignement du journalisme et les transformations du paysage médiatique. Sur le documentaire aussi, format qui me tient à cœur. Peu à peu, le contact a été rompu... hélas. Grande tristesse, aujourd'hui, d'apprendre qu'elle n'est plus là et qu'elle est partie seule.
Rémi Maillard (CFJ35 - 1982)
Je conserve d’Aline de très bons souvenirs, elle savait se montrer attentive au bien-être de «ses» poulains et était toujours disponible pour discuter de tel ou tel problème avec les étudiants.
Elle restera dans mes pensées.
Laurence Chabert (CFJ38 - 1985)
Bonjour, et merci de prendre soin de nous et de notre mémoire !
Voici mon souvenir d' Aline : J'aimais beaucoup Aline, cheville ouvrière de mes années de formation au CFJ. Elle cachait sa grande sensibilité et son intelligence aiguisée sous une apparence un peu rugueuse et ironique, mais savait écouter et prendre soin des uns et des autres avec discrétion et efficacité. Elle avait une préférence pour les "atypiques", ceux qui avaient fait des détours avant d'aller vers le journalisme, avaient appris à regarder dans les coins et à penser hors les murs --ils lui ressemblaient. Je l'ai revue pour la dernière fois vers la fin des années 2000. Le petit éclat rieur dans ses yeux avait disparu, elle était traumatisée d'avoir dû quitter le CFJ et surtout de constater le virage opéré par cette école à laquelle elle avait consacré toute son énergie pendant tant d'années pour faire vivre une certaine idée du journalisme.
Tu sais, Aline: les rêves ne meurent jamais, ils vont juste faire leur nid dans d'autres têtes.
Claude Barjonet (CFJ32 - 1979)
Voici une bien triste nouvelle. Aline était une personne joviale, très chaleureuse, toujours disponible et d'une grande efficacité.
Fabrice Hervieu (CFJ43 - 1990)
Je garde un en excellent souvenir d'Aline et suis bien triste d'apprendre cette nouvelle.
Emmanuel Coste (CFJ33 – 1980)
Je revois encore très bien Aline a qui nous nous confions de temps a autre ou avec qui nous échangions des plaisanteries. Elle n’était pas impliquée dans l’enseignement à proprement parler mais elle nous voyait tous les jours et était, je crois, assez psychologue pour comprendre les états d âme par lesquels nous passions.
Une présence réconfortante, qui avait son franc parler et qui devait et savait écouter.
Dan Israel (CFJ57 – 2004)
Un petit mot, alors, pour saluer la mémoire d'Aline (quelle tristesse...) : Le jour du second tour des épreuves du CFJ, en 2002, Aline m'avait fait passer l'épreuve des dépêches, où il fallait classer des dépêches AFP comme pour préparer un bulletin d'info radio, et défendre son choix. Je me souviendrai toujours de ses bougonnements devant mes choix, qui m'avaient terrorisé, mais aussi de son bref "Ca va, vous défendez vos idées" en conclusion de l'épreuve, qui m'avait un peu rassuré. Et je me souviens encore plus comment, deux ans plus tard, elle me parlait encore avec malice et tendresse de cette épreuve, où elle s'était bien amusée à me pousser dans mes retranchements.
Un salut ému, Aline.
Pascal Vasselin (CFJ44 - 1991)
Quelle tristesse. Trente ans après, son regard brillant et sa bienveillance restent un souvenir indélébile. Un tel appétit de nous voir grandir ne s’oublie pas.
Remi Uzan (CFJ54 – 2001)
Aline Réale, c'était celle qui trouvait les stages aux étudiants. Sa porte était toujours ouverte pour répondre à nos questions. Elle connaissait tout de l'école. Elle était franche aussi, certains diraient cash. Je n'ai pas compris pourquoi elle s'est faite remercier par la nouvelle direction du CFJ. En tout cas j'en garde le souvenir d'une forte personnalité, qui veillait sur ses étudiants comme une maman parfois.
Patricia Salmon Tirard (CFJ41 - 1988)
Jean-Robert et moi sommes très attristés par cette nouvelle. Voici deux petits textes, dont un de JR qui a souvent croisé Aline lorsqu’il travaillait au CFJ à la régie radio.
« Aline était une petite bonne femme, pas toujours facile d’accès, qui parlait peu mais savait écouter. Quand tu entrais dans son bureau, elle te regardait par-dessus ses lunettes et attendait que tu décoches la première phrase. Elle me semblait réservée, je l’étais aussi, mais le courant passait. J’adorais cette photo d’elle avec son chapeau thaïlandais : une Aline en vacances… Elle m’a toujours aidé professionnellement, et je sais quelle a soutenu beaucoup d’étudiants. Son départ du CFJ m’avait choqué. Son grand départ aujourd’hui aussi. » - Jean-Robert Salmon.
« Je me souviens d’une silhouette dans les couloirs et d’un ton, ferme et engagé. Une femme sensible mais qui ne le montrait pas à tous. J’étais tombée amoureuse de JR, qui travaillait à la régie studio, et qu’elle aimait bien. Je crois que, du coup, elle a osé me montrer sa douceur à moi aussi. » - Patricia Salmon-Tirard.
François VIOT (CFJ30 - 1977)
Je me souviendrai de son sourire, son rire, l'impression d'être unique dans son regard...
Une très belle personne dont le souvenir ne m’a jamais quitté.
Eric Boucher (CFJ51 – 1988)
Extrêmement triste d’apprendre le décès d’Aline qui a toujours fait preuve de bienveillance et d’exigence envers moi. Avec malheureusement, vu les conditions de révélation de son décès, la désagréable impression qu’elle a été oubliée dernièrement par la « grande famille du CFJ ». Que nos bons souvenirs l’accompagnent.
Bruno Scagliotti (CFJ42 - 1989)
J’apprends avec consternation le décès d’Aline Réale.
Je garde le souvenir d’une personnalité pétillante, gentille et extrêmement bienveillante. Je suis extrêmement attristé. J’adresse mes condoléances à tous les anciens du CFJ et bien sûr à la famille d’Aline.
1 Commentaire
Aline, c'était un sourire, une bonne humeur permanente, des fous rires, une hrandr hueule parfois une disponibilité précieuse toujours, en particulier pour les jeunes provinciaux parfois déroutés par les habitudes de la rue du Louvre.
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